Et tout commença par un grand voyage à vélo...

Néo-vigneron, j’ai (Benjamin) consacré ma première vie professionnelle à des ONG et à l’économie sociale et solidaire. Mais il faut dire que dès le départ de ce parcours, j’ai pris des chemins de traverse…

Accompagné de mon épouse Audrey, nous avons parcouru le monde à vélo pendant une année, pédalant dans des contrées lointaines et embrassant la diversité culturelle qui s’offrait à nous.

Le formidable accueil reçu chez les habitants des pays traversés a eu un impact profond sur notre vision du monde et la solidarité entre les hommes.

Les cultures animistes des pays dans lequel nous avons vécu ont changé notre vision du monde

Par la suite, nous avons vécu et travaillé dix ans en Amérique latine et dans les caraïbes, en Haïti, en Martinique, au Chili et en Équateur avant que notre chemin nous conduise en Australie, où durant quatre années supplémentaires, j’ai commencé ma reconversion dans le monde du vin.

Sur ces deux continents, j’ai découvert des cultures animistes vécues par des communautés locales, m’émerveillant de leur connexion spirituelle et concrète avec la terre et les éléments. Vaudou, chamanisme, traditions aborigènes… autant d’approches et de compréhension du monde très différentes de ce qu’on m’avait enseigné en France.

Ces expériences m’ont fait réfléchir sur ces cultures premières et  la nécessité de vivre en harmonie avec le vivant, en accord avec les cycles naturels et en respectant chaque forme de vie.

De nouvelles études, des expériences variées, et surtout de belles rencontres

En 2017, j’ai choisi de répondre à l’appel de la passion en reprenant les études pour un BTS Agricole en Viticulture et Oenologie.

Cela m’a conduit en Bourgogne à Beaune, où j’ai effectué un stage chez Bouchard Aîné, ainsi qu’en différents vignobles d’Australie, notamment en Barossa Valley, chez Kellermeister, et à Margaret River. J’ai également eu la chance de travailler au Tibet sur un projet de grand vin Himalayen, Xiaoling, aux côtés de Sylvain Pitiot, directeur honoraire du prestigieux domaine bourguignon du Clos de Tart.

De retour en France, et fort de cet apprentissage et de ces expériences, j’ai rempli à partir de 2021 et durant deux années le rôle de régisseur d’un  prestigieux domaine du Languedoc.

Une terre d'accueil, sur les contereforts du Larzac, à 250m d'altitude

Enfin, voulant incarner ma vision personnelle du vin et du vivant, amoureux des terroirs languedociens et en particulier des Terrasses du Larzac, j’ai la chance de pouvoir mettre en oeuvre Terre des Âmes, un espace de liberté où je peux vivre ma passion avec une approche harmonieuse, respectueuse du vivant.

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